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Revenu d’engagement des jeunes : Plus que des annonces, les jeunes demandent du concret

Les réflexions sur l’extension de la garantie jeune vers un régime « universel » était un secret de Polichinelle ; elles ont fait surface hier sous la nouvelle appellation « revenu d’engagement ».

Le peu de précisions données pour le moment ne permettent pas à ce stade de définir les contours d’un dispositif qui devrait venir remplacer l’actuelle garantie jeune. Pourtant, le sujet se situe bien là et ce sont les réponses aux questions “Qui, comment, combien ?” qui permettront de définir l’ambition, ou non, du Gouvernement pour lutter contre la précarité grandissante des jeunes.

Le Forum Français de la Jeunesse rappelle que cette mesure ne pourra être efficace qu’en respectant certains principes, réaffirmés plusieurs fois depuis juin 2020 notamment dans notre plan jeunesse, appuyés depuis par les propositions ambitieuses formulées par le Conseil d’Orientation des politiques de Jeunesse (COJ) en janvier dernier :

  • La modularité doit être au cœur du dispositif pour s’adapter aux différents profils de jeunes et continuer à inclure les jeunes travailleurs précaires ;
  • La réponse apportée ne saurait se limiter à la question de l’insertion professionnelle mais doit intégrer d’autres enjeux tels que l’accès au logement ;
  • Les moyens financiers dédiés doivent être augmentés, en maintenant a minima le financement de 1 600 € attribué par jeune et par an aux Missions locales ;
  • Le dispositif doit s’appliquer sans limite de durée, jusqu’à l’insertion du jeune dans un emploi stable, une entrée en formation ;
  • Parce que l’on n’est pas moins pauvre à 20 ans, il est plus que jamais nécessaire d’aligner son montant sur celui du RSA ;
  • Pour éviter le non recours à ce droit, il est essentiel de faire un effort d’information et de communication, pour un dispositif encore trop mal connu, que le changement de nom ne sert pas.

Ce sont à ces conditions fondamentales que les jeunes pourront sortir de leur position de mineur·e·s. sociaux jusqu’à leurs 25 ans et qu’ils pourront sortir de la pauvreté. Le FFJ se tient prêt à porter la voix des jeunes lors de futures concertations.

Enfin, il est essentiel de rappeler que la crise sanitaire n’a fait que renforcer une précarité des jeunes déjà bien présente. La réforme de l’assurance chômage qui entre en vigueur en octobre va par ailleurs pénaliser les jeunes aux carrières hachées, aux contrats courts, et mal rémunérés.  

Au-delà de la mise en place d’un dispositif d’accompagnement et d’insertion ambitieux, il est donc également temps de transformer en profondeur les politiques jeunesse en France pour sortir de l’empilement des dispositifs. Il est temps de créer la protection sociale des jeunes du XXIème siècle, pour qu’avoir 22 ans en 2022 soit synonyme d’émancipation. 

Contact presse : 

Anaïs Anselme
Déléguée générale
06 75 33 94 44
dg@forumfrancaisjeunesse.fr

Marie Caillaud
Animatrice du FFJ
06 47 81 68 26

Le communiqué de presse en PDF

FFJ x JeVeuxAider.gouv.

Convention de partenariat avec la Réserve Civique

C’est officiel : le Forum Français de la Jeunesse et la Réserve Civique ont signé une convention de partenariat ! Cette démarche s’inscrit dans une logique de valorisation de l’engagement des jeunes.

La Réserve Civique est, via la plateforme JeVeuxAider.gouv, un point de rencontre innovant entre celles et ceux qui souhaitent s’engager bénévolement pour des causes qui leur tiennent à cœur, et les organisations qui ont justement besoin de ce soutien humain pour mener leurs activités.

Il y a deux semaines, cette plateforme est devenue partenaire d’engagement des écoles et universités. Ce choix de se rapprocher des jeunes dans la facilitation de l’engagement fait forcément écho à l’activité du FFJ : l’activité de nos 18 organisations membres et la nôtre ne pourraient exister sans l’investissement personnel des bénévoles.

Les jeunes de notre pays s’engagent déjà beaucoup en faveur des œuvres qui les touchent : en 2020, 55% des jeunes de 18 à 30 ans se sont engagé·e·s bénévolement, auxquel·le·s s’ajoutent 29% se disant prêt·e·s à le faire […]*. Cette volonté d’engagement est en constante progression depuis 2016, selon les chiffres de la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA). Le partenariat que nous officialisons ce jour avec la Réserve Civique a vocation à optimiser encore les engagements désintéressés que les jeunes développent, afin de participer d’une société plus juste, et plus ambitieuse pour son avenir.

Nous remercions la Réserve Civique pour sa confiance, et avons hâte de concrétiser ce partenariat !

La plateforme → www.jeveuxaider.gouv.fr 

*Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2020

[CESE] AGATHE HAMEL ÉLUE À LA PRÉSIDENCE DE LA DÉLÉGATION AUX DROITS DES FEMMES ET À L’ÉGALITÉ

Le mercredi 16 juin, à l’occasion de la première réunion de travail, Agathe Hamel,  conseillère du groupe des Organisations Étudiantes et Mouvements de Jeunesse a été  élue à la tête de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité du Conseil  Économique, Social et Environnemental.  

Ancienne vice-présidente de l’association Coexister, Agathe a été nommée par le Forum  Français de la Jeunesse, structure qui regroupe 18 organisations dirigées par des jeunes  de moins de 30 ans. 

Militante féministe, investie depuis ses 16 ans pour une meilleure prise en compte de la  parole des jeunes dans la société française, elle est également engagée sur des projets  d’inclusion et de lutte contre les discriminations.  

Elle avait à ce titre accompagné Thierry Beaudet, président du CESE, lors de la  rencontre organisée avec Elisabeth Moreno, Ministre déléguée chargée de l’égalité entre  les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances le 25 mai dernier.  

Son élection à la majorité absolue à la tête de la délégation aux droits des femmes et à  l’égalité est un signal fort de la part du CESE d’une volonté de continuer à avancer sur  ces thématiques, pour lesquelles les jeunes sont de véritables moteurs.  

Agathe Hamel prend la suite de Emelyn Weber, ancienne conseillère du groupe,  représentante du FFJ et de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) qui avait elle-même  présidé la délégation de 2018 à début 2021.  

Très actif sur les enjeux des droits des femmes et d’égalité, le groupe se félicite de  pouvoir continuer à œuvrer sur ces questions, et participer à faire du CESE une  institution véritablement égalitaire, sensible à la question du genre et à toutes les formes  de discriminations dans ses travaux.

Le communiqué de presse en PDF

Contact : Héloïse PÉAUD, collaboratrice du groupe des Organisations Étudiantes et Mouvements de Jeunesse heloise.peaud@lecese.fr / 01.44.43.64.41  

Helno EYRIEY, Président du groupe des Organisations Étudiantes et Mouvements de Jeunesse – 06.13.78.69.78

Régionales et départementales 2021, la sonnette d’alarme de l’abstention


Au lendemain des élections régionales et départementales, l’abstention continue sa course en tête, notamment chez les jeunes. Le FFJ appelle à nouveau les pouvoirs publics à prendre la mesure de ce phénomène qui s’ancre dans notre démocratie. Des réformes de fonds doivent être mises en place afin de permettre la participation pleine et entière des jeunes.

À peine 18% des moins de 35 ans sont allé·e·s voter, ils étaient 28% à avoir fait le déplacement pour les élections municipales l’année dernière. La rupture semble consommée, et on nous dépeint une jeunesse qui se désintéresse de la politique. 

Pourtant, il faut aussi lire entre les lignes : 59% des 18-24 étaient intéressé·e·s par la campagne, une proportion supérieure à toutes les catégories d’âge, mise à part les plus de 65 ans. 

Dans un contexte global d’abstention et de recul de l’intérêt pour ces élections, questionnons les responsabilités de la classe politique. À l’heure où les échanges politiques se basent sur des petites phrases, il est temps de revenir au débat d’idées pour s’intéresser véritablement aux compétences de nos régions et départements.

Loin des idées reçues sur les jeunes et leur supposé désengagement, il devient urgent de s’interroger sur la rupture du lien entre participation électorale et jeunes. Les jeunes n’ont jamais été aussi attaché à la démocratie : de nouvelles formes d’engagements et de militantismes émergent, révélatrices de l’implication des jeunes dans la société, parfois au détriment du vote.

Comment peut-on s’attendre à ce que les jeunes participent aux échéances électorales quand leurs sujets de préoccupation ne sont que rarement abordés ? Au-delà de la communication politique, donnons une véritable place aux jeunes dans nos institutions.

Le FFJ ne peut que renouveler les préconisations déjà émises  par des jeunes il y a un an lors des élections municipales mais seront-elles entendues cette fois-ci ? Plus que jamais il est devenu nécessaire de : 

  • Mettre en place des grandes campagnes d’information axées sur les jeunes et notamment les primo-votant·e·s pour les inciter à aller s’inscrire sur les listes électorales et aller voter ;
  • Instaurer le vote par correspondance ce qui permettrait aux jeunes en déplacement ou en congés le jour de l’élection d’exprimer malgré tout leur choix ;
  • Délocaliser ponctuellement les bureaux d’inscription sur les listes électorales pour aller à la rencontre des jeunes, au sein de leurs lieux de vie et d’études (bibliothèques, gymnases, MJC…), et notamment des jeunes dits “invisibles” ;
  • Permettre à tous les jeunes de s’inscrire sur les listes électorales jusqu’à 10 jours avant le scrutin ;
  • Renforcer l’enseignement moral et civique (EMC) tout au long de la scolarité, en proposant des pédagogies actives et collaboratives pour donner aux jeunes le “goût du vote”;
  • Enfin, les différentes formations politiques doivent davantage intégrer des jeunes de moins de 30 ans sur leurs listes, afin que les jeunes se sentent mieux représenté·e·s ;
  • Retrouver un cadre de débat politique apaisé.

Contact presse :

Anaïs Anselme
Déléguée générale
06 75 33 94 44
dg@forumfrancaisjeunesse.fr

Marie Caillaud
Animatrice du FFJ
06 47 81 68 26

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Régionales et départementales 2021 : Écoutons les ambitions des jeunes pour leurs territoires !

Les 20 et 27 juin prochains, le rendez-vous électoral est double et met en lumière les territoires dans leur diversité. À un peu plus d’un mois du premier tour des élections départementales et régionales, le Forum Français de la Jeunesse (FFJ), association rassemblant des structures animées et gérées par des jeunes de moins de 30 ans, souhaite porter la parole des organisations de jeunes rassemblées : les politiques territoriales doivent se construire avec les citoyen·ne·s, sans oublier les jeunes !

La situation sanitaire que nous vivons actuellement a mis en lumière la solidarité dont ont fait preuve les jeunes sur tout le territoire. Il tient désormais aux régions et aux départements d’exercer leurs compétences respectives pour soutenir et accompagner les jeunes dans la crise que nous connaissons.

Le FFJ s’adresse tout particulièrement aux listes candidates aux élections régionales. En 2015, 64% des 18-34 ans n’étaient pas allé·e·s voter, alors que 2 ans plus tard la loi « égalité et citoyenneté » consacrait le rôle de cheffe de file des politiques de jeunesse à la région. Au vu des enjeux économiques, sociaux et environnementaux, et de la forte mobilisation des jeunes, le FFJ ne peut qu’encourager les différentes listes à faire des jeunesses la priorité de leurs futurs mandats

Le FFJ dévoile aujourd’hui 2 orientations fortes pour les futurs exécutifs régionaux, construites par des jeunes réunies au sein de son huitième avis:

  • Instaurer pleinement un processus de dialogue structuré territorial annuel avec et pour les jeunes. Cet espace de concertation doit devenir un instrument clé de la construction des politiques publiques à l’échelle des territoires. 
  • Mettre en place une clause d’impact jeunesse régionale, afin d’évaluer l’incidence de toutes nouvelles mesures sur les différents publics jeunes. 

Ces 2 orientations sont accompagnées d’une série de 30 propositions calquées sur les champs de compétences des régions et des départements. Ces propositions servent ici d’exemples de ce qui aurait pu être proposé par des jeunes au cours d’un processus de dialogue structuré territorial. 

Impliquer les jeunes dans toutes les décisions qui les concernent, sans même attendre l’âge de la majorité : voilà l’objectif principal du FFJ depuis sa création en 2012 et le cœur de la démarche que nous porterons lors de ces élections. Souvent décrit·e·s comme abstentionnistes, sous-représenté·e·s, stéréotypé·e·s et victimes des clichés, nous appelons les jeunes à se saisir de ces propositions pour faire entendre leur voix à tous les échelons de leurs territoires !

Nous appelons également l’ensemble des formations politiques présentant des candidat·e·s à se saisir de ces propositions et à les incorporer au sein de leur programme.

Après les élections, le FFJ sera aussi attentif à l’inclusion des jeunes au sein de la gouvernance des régions et des départements, que cela soit directement au sein des futurs exécutifs locaux ou par les outils démocratiques de participation des jeunes, tels que le dialogue structuré territorial. Parce que la jeunesse devra assumer demain les choix d’aujourd’hui, elle doit être pleinement associée à la définition et l’orientation des politiques publiques à tous les niveaux !

Pour parcourir l’ensemble des propositions du FFJ, découvrez notre avis n°8 : « Les ambitions des jeunes pour leurs territoires »

Contact presse

Anaïs Anselme, déléguée générale du FFJ : info@forumfrancaisjeunesse.fr / 06 75 33 94 44

➡ Le communiqué de presse en PDF ⬅

Début de mandat CESE : Agathe Hamel

A l’occasion de la nomination d’Agathe Hamel en tant que nouvelle représentante du FFJ au sein du groupe OEMJ du CESE, nous avons échangé avec elle afin d’en savoir un peu plus sur son parcours et ses aspirations.

Peux-tu nous parler de ton parcours d’engagement ?

Quand je pense à mon “parcours d’engagement”, je pense surtout aux personnes qui m’ont fait évoluer, changer de direction, comprendre des choses sur mon environnement et moi-même. Ma famille m’a pas mal amenée dans d’autres espaces, d’autres pays, et je crois que mon premier engagement s’est situé à cet endroit : un pacte avec moi-même, de toujours me rappeler que ce qui est mien ne l’est pas pour d’autres, et que ma réalité est précieuse, mais qu’elle n’en est pas pour autant le centre du monde. Je suis partie tôt, seule, voir comment ça se passait ailleurs, parce que je sentais qu’il y avait des opacités dans le modèle qu’on me proposait, et qu’on posait parfois comme une vérité absolue.

Adolescente, j’avais le sentiment qu’on tentait de me simplifier des choses qui auraient dû rester complexes pour rester justes, tout simplement parce que les adultes avaient peur de cette complexité. Un monde sans complexité, sans diversité, me mettait mal à l’aise, déjà vis à vis de mes propres identités, et face à celles des autres. A partir de là, j’ai fui les engagements qui me semblaient promouvoir des absolus, et j’ai cherché les endroits d’intersections. J’ai eu la chance de croiser des personnes dans une démarche similaire, au lycée, à l’université, à l’étranger, dans mes engagements militants ou dans la rue, aussi.

J’ai traversé des étapes importantes de ma vie de jeune adulte au sein d’une association en particulier, qui s’appelle Coexister, et qui promeut l’engagement des jeunes dans leur diversité et leur capacité à agir ensemble pour la société. C’est une des premières associations qui m’a fait confiance, dès mes 22 ans, pour intervenir en milieu scolaire, répondre à des médias, organiser des repas interconvictionnels, des débats, interpeller des élu.e.s, devenir une actrice expérimentée du lien social ! J’y ai également découvert la communication non violente, qui m’accompagne désormais dans tous mes engagements, et qui me sera précieuse dans une institution telle que le CESE.

Un autre marqueur important dans mon parcours est certainement mon engagement féministe, qui me demande beaucoup de travail personnel. On ne s’en rend pas forcément compte, mais au-delà des études ou des “postes” militants qu’on peut occuper, les plus difficiles et courageux sont à mes yeux ceux qui, pour exiger plus d’égalité, continuent de nous mettre dans des espaces de vulnérabilité. J’admire beaucoup de militant.e.s sur ce dernier aspect. Pour ma part, je tente de le faire au quotidien, dans tous les endroits où j’observe de la violence et des discriminations, notamment auprès des plus jeunes.

Quelles sont tes aspirations, tes ambitions pour ce mandat à venir ?

Même si elle m’est très chère, je pense qu’on ne pourra pas répondre à la question du renouveau démocratique si on ne répond pas à celle de la précarité et de la santé mentale des jeunes. Nos organisations alertent depuis des mois sur ces deux enjeux primordiaux des suites de la crise sanitaire. Avec les autres membres du groupe OEMJ (Organisations Étudiantes et Mouvement de Jeunesse), j’espère que nous réussirons à décrocher des avancées réelles pour soutenir les jeunes et les étudiant.e.s sur du court-terme, mais aussi sur du long-terme.

Les enjeux environnementaux n’ont pas été réglés par la Convention Citoyenne pour le Climat : il faut maintenant voir comment le CESE peut appuyer leur mise en œuvre et continuer d’être proactif sur cette question. Il me semble que dans un mandat de 5 ans, la question environnementale doit être présente à chaque endroit et sur chaque avis porté par l’institution.

D’un point de vue plus personnel, j’ai le sentiment que le CESE est un lieu adapté pour poser un espace de dialogue autour des questions d’égalité, de genre et du fonctionnement patriarcal de notre société. Il existe une réelle demande sociale autour de ces enjeux, qui sont parfois pris dans des jeux politiques et médiatiques qui ne nous permettent pas de débattre sereinement. Je suis convaincue qu’il y a des personnes compétentes dans cette institution pour porter ces enjeux de société, il y a les moyens d’aller s’informer sur le terrain pour prendre des décisions éclairées : alors allons-y ! Même si ça fait peur et que ça demandera à chacune de nos organisations de réfléchir à leur propre fonctionnement, il me semble que c’est le bon moment et le bon endroit pour un débat institutionnel sans dogmatisme.

Dans le contexte actuel, que penses-tu de la représentation des jeunes dans le débat public ?

Le renouvellement de la place des jeunes au CESE n’a pas été sans encombres (tout comme celle des femmes…). Cela montre bien à quel point les acquis sont fragiles. Avec les autres membres du groupe, nous avons bien conscience de cela, et on sait qu’il va falloir que l’on travaille deux fois plus pour prouver qu’on y a notre place. Un autre enjeu est de montrer que la jeunesse a des choses à dire sur bien des sujets, et que notre parole ne doit pas être reléguée aux seuls enjeux de l’éducation, mais que nous sommes également concerné.e.s par les questions environnementales, autour de l’avenir du travail, de l’accès aux droits, etc.

Je milite également pour faire abaisser la majorité électorale à 16 ans. C’est l’âge où l’on devient responsable pénalement, où l’on acquiert un certain nombre de droits civiques. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas se prononcer sur celles et ceux qui font les lois. Faire participer les jeunes au choix de nos représentant.e.s me semble être un moteur crucial de leur engagement dans la construction démocratique de leur quartier, de leur ville, leur pays, et au sein de l’Union Européenne. Cette reconnaissance de leur capacité à participer au débat public est un enjeu crucial.

Pour finir, je suis persuadée qu’il faut faire de la place des jeunes un enjeu primordial de la présidentielle à venir. Sans oublier, bien sûr, que la jeunesse a souvent été un bel étendard politique sans modification radicale de leur situation sur les territoires… Il faudra trouver des moyens pour que les candidat.e.s s’engagent sur un certain nombre de sujets qui sont aujourd’hui cruciaux : l’écologie, la lutte contre la précarité, la santé, l’avenir du travail, l’accès indifférencié aux dispositifs de droits communs et à l’égalité de traitement, etc.

L’un des premiers enjeux de ma mandature sera d’arriver à construire un espace commun avec les trois autres membres du groupe OEMJ, ainsi que d’autres conseiller.e.s, car comme partout, c’est grâce au collectif et à l’amitié que l’on a le plus de chance de faire évoluer les choses !

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