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[CP] Armée et SNU, un horizon alarmant pour la jeunesse

L’annonce du nouveau gouvernement signe le retour du Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et avec lui le remplacement de “l’Engagement” par le “Service national universel” (SNU). Anodin ? Plutôt révélateur. Le Forum Français de la Jeunesse s’inquiète de la mise en œuvre effective d’un SNU obligatoire pour toute une tranche d’âge alors que le dispositif, coûteux et controversé, souffre  en plus de nombreux dysfonctionnements.

Anciennement Secrétaire d’État à la jeunesse et à l’engagement, Sarah El Haïry est de retour mais cette fois-ci avec le SNU dans son intitulé. Un changement de terminologie qui nous heurte, en tant que jeunes engagés, par la gravité du symbole, de ce qu’il dit de la vision des jeunesses. Une obligation n’est plus un engagement, et intervient en contradiction aux valeurs portées par nos générations – plus engagées que jamais au service de la société ! L’engagement doit rester émancipateur, gratuit, pérenne, empli de sens et donc surtout volontaire. 

Un passage obligatoire par le SNU ne résoudra pas les enjeux de cohésion et de mixité sociale auxquels nous faisons face actuellement. Bien d’autres leviers d’action que le levé de drapeau s’offrent à nous, à commencer par l’éducation populaire.

La configuration de ce Secrétariat d’État est inédite : un double rattachement au Ministère de l’Education nationale et à celui des Armées. Pour la première fois sous la Vème République, les jeunes sont donc mis sous la tutelle des armées : une ligne rouge est franchie. 

Si philosophiquement, le SNU, rendu obligatoire, va à l’encontre des aspirations des jeunes et de leurs organisations, d’un point de vue pragmatique, le compte n’y est pas non plus. Dans son rapport sur le déploiement du SNU en 2021, l’INJEP pointe ainsi des dysfonctionnements logistique et de densité des séjours, la difficulté à comprendre le “fil rouge” ou une mise en œuvre très variable de la gouvernance. Si les chiffres de satisfaction semblent excellents, ils cachent en réalité de grandes nuances pour les 10% de jeunes qui considèrent que le SNU leur a été imposé, et qui sont alors moins convaincus par le dispositif. Qu’en sera-t-il avec la généralisation ?

Enfin, le coût interroge sur les priorités que se donne le gouvernement vis-à-vis des politiques jeunesse, alors que nous alertons depuis 2 ans sur les enjeux essentiels de lutte contre la précarité croissante des jeunes et de leur place – ou plutôt de leur absence – dans les espaces démocratiques. Transitions démocratique, écologique et sociale, dans un contexte de montée de l’extrême droite, autant de priorités pour les 5 prochaines années. Ces enjeux pour l’ensemble des générations, appellent bien d’autres réponses qu’un énième dispositif qui enferme, à nouveau, les jeunes dans des cases. 

Contact presse : 

Anaïs Anselme
Déléguée générale
06 75 33 94 44
dg@forumfrancaisjeunesse.fr

Le communiqué de presse en PDF

Restitution Destination JEUN’ECE

Début mai, le Forum se rendait à Strasbourg pour organiser l’évènement de clôture de Destination Jeun’ECE : Ecologie, Citoyenneté, Europe “. Aujourd’hui dans cet article nous revenons sur ce programme aux couleurs européennes riche en échanges.


Destination Jeun’ECE c’est quoi ? Destination Jeun’ECE c’est prendre conscience de la place de l’Europe, de la Citoyenneté et de l’Écologie sur des questions quotidiennes pour pouvoir participer, en tant que jeune, à la co-construction des politiques publiques dans le cadre de la Présidence Française du Conseil de l’Union européenne. Les propositions résultant des réflexions menées lors des ateliers ont été présentées aux décideurs européens, nationaux et locaux

Le top départ de ce week-end était centré autour d’ateliers pédagogiques notamment avec la carte géante des Jeunes Européens – France et de Kahoot. L’objectif étant de revenir sur les quatre thématiques balayées lors de nos précédents ateliers : Se loger, Travailler, Se déplacer et Consommer. 

La première journée s’est poursuivie par des tables rondes :

  • “Produire et consommer” avec l’eurodéputé Pascal Durand, une présentation des propositions par les jeunes, des prises de parole des intervenant·e·s et des temps d’échange informel,
  • “Infrastructures” avec les eurodéputé·e·s Fabienne Keller et Christophe Grudler, une présentation des propositions par les jeunes, des prises de parole des intervenant·e·s, des temps d’échange informel

Lors de la seconde journée, une partie des participant·e·s s’est rendue à la Convention de la société civile européenne, pendant que l’autre a participé à un atelier ayant pour thématique “Gouvernance & jeune” organisé par le CNAJEP et co-animé par les délégués Provox ainsi que Julien Vermignon, trésorier du FFJ et co-rapporteur de la commission Europe/international. C’est ensuite sur une Course aux  Objectif européen pour la jeunesse que la matinée s’est terminée. L’atelier avait pour objectif de découvrir aux détours d’énigmes les 11 objectifs définis par l’Union européenne pour la jeunesse

Pour clôturer ce week-end, nous avons participé à la marche pour l’Europe avec plusieurs des participant·e·s de Destination Jeun’ECE, mais aussi des Jeunes Européens de France et de toute l’Union européenne ! 



[CP] L’Alternative rejoint le Forum Français de la Jeunesse !

Paris, le 25 mai 2022,


Le Forum Français de la Jeunesse (FFJ), porte-parole en France des organisations dirigées par des jeunes de moins de 30 ans, s’agrandit et accueille un nouveau membre au sein de son collège étudiant : le syndicat étudiant l’Alternative, entièrement géré par des jeunes de moins de 30 ans. En 2012, les principales organisations de jeunes nationales se réunissent et lancent le FFJ, espace de travail et d’échanges, autonome des pouvoirs publics. Il a pour objet la représentation des jeunes par eux-mêmes face au constat de la faible présence des jeunes dans le débat public.


Près de dix ans après sa création, le FFJ a connu de belles victoires et continue son combat pour une meilleure prise en compte de la parole des jeunes et leur accès au droit commun. Fort de sa diversité, regroupant des organisations associatives, étudiantes, lycéennes et politiques aux idées et opinions différentes, le FFJ s’enrichit encore en accueillant le syndicat l’Alternative.


Depuis 2019, l’Alternative est une fédération nationale d’organisations étudiantes locales (associations ou syndicats). L’Alternative se bat pour l’émancipation des étudiant·e·s et la démocratisation de l’Enseignement Supérieur. Ainsi, elle défend un modèle qui soit accessible et de qualité, elle s’oppose à tout type de sélection ainsi qu’à la privatisation de l’ESR et prône une véritable prise en compte des enjeux écologiques dans l’enseignement afin de garantir le futur des étudiant·e·s et des générations à venir.


Pour Hugo Prevost, Secrétaire National de l’Alternative, “le FFJ permet de rendre compte de l’avis de la jeunesse et de le porter au plus au niveau quand celui ci est bien trop souvent oublié“. L’Alternative et le FFJ sont ravis de pouvoir travailler ensemble afin de mutualiser leur connaissances dans l’intérêt des jeunes et des politiques publiques qui les concernent alors qu’un nouveau quinquennat s’ouvre et que les défis en termes de jeunesse sont nombreux à commencer par l’abstention et la précarité.

Contact presse : 

Hugo Prevost
Secretaire national de l’Alternative
06 24 94 21 19
contact@alternative-esr.org

Anaïs Anselme
Déléguée générale
06 75 33 94 44
info@forumfrancaisjeunesse.fr

Le communiqué de presse en PDF

[TRIBUNE] Abstention des jeunes: un appel ardent à la concertation

Pour limiter la non-participation politique des nouvelles générations, les principales organisations de jeunesse appellent à mettre en œuvre une politique de jeunesse transversale. Ils demandent la réunion d’un comité interministériel, par et pour les jeunes.

Les jeunes s’abstiennent. Ils s’abstiennent de plus en plus, et dans la durée : 41% des 18-24 ans et 38% des 25-34 ans ne se sont pas exprimés dans les urnes lors du dernier scrutin présidentiel. Devenu constant, ce phénomène engage le nouveau gouvernement à s’emparer des thèmes qui préoccupent les jeunes pour regagner leur confiance alors qu’un jeune sur deux estime que son avis n’est pas pris en compte.

Parallèlement, le baromètre sur la jeunesse le confirme, les jeunes de 18-30 ans apparaissent comme plus engagés que l’ensemble de la population. Ni résignées à être sacrifiées ni absentes de la vie publique, il est donc plus que temps de considérer les nouvelles générations pour ce qu’elles font, ce qu’elles revendiquent et ce à quoi elles aspirent. Les jeunesses s’engagent d’ailleurs dans les associations pour œuvrer dans des domaines aussi variés que la solidarité, la préservation de l’environnement, la culture, le sport ou bien encore la citoyenneté. C’est l’une des preuves de leur(s) engagement(s) au sein de toute la société française. De ce fait, il est important de ne pas enfermer les jeunes dans les thématiques qui concernent uniquement la jeunesse, mais bien de leur permettre de participer à l’élaboration de l’ensemble des politiques publiques qui fondent leur avenir.

Dès le lycée, les jeunes s’organisent dans des corps intermédiaires (associations, syndicats, partis politiques) et portent des propositions. Pour enfin prendre en compte leur avis, le rôle des organisations de jeunesse et l’expertise développée par ces jeunes doivent être reconnus, leur lien avec les pouvoirs publics refondés. Assurer leur pleine et entière participation à la vie publique, c’est déjà disposer d’un arsenal de solutions d’avenir écrit par les premières et premiers concernés. C’est le chemin à prendre pour a minima limiter la progression de l’abstention, voire la résorber. Dans ce contexte, la valeur de ces organisations est inestimable pour quiconque veut relayer les idées des jeunes et elles méritent d’être soutenues à la hauteur du travail qu’elles apportent à la société.

Des «trous dans la raquette»

Revoir la vision de nos jeunesses, c’est leur reconnaître le statut de citoyennes et citoyens à part entière en faisant enfin entrer les moins de 25 ans dans le droit commun. Face à une dégradation des conditions financières pour 41% des jeunes les plus précaires lors de la crise sanitaire, les dispositifs d’urgence adoptés lors du dernier quinquennat ne sont, par nature, pas pérennes ou sécurisés et les «trous dans la raquette» perdurent. Les jeunes restent donc victimes d’une précarité accrue qui impacte notamment leur santé mentale.

La crise sanitaire, sociale et la crise écologique ébranlent la confiance que les jeunesses ont dans leur avenir : 40% des moins de 25 ans rapportaient un trouble anxieux généralisé en 2021. Les jeunes doivent être alors parties prenantes de ce nouveau quinquennat pour être acteurs et actrices de leur futur.

Les principales organisations de jeunesse et d’éducation populaire appellent donc à mettre en œuvre une véritable politique de jeunesse transversale, avec les jeunes et à l’écoute des actrices et acteurs de l’éducation populaire. Pour refonder la méthode, le premier engagement du gouvernement doit être la réunion d’un comité interministériel, par et pour les jeunes.

La jeunesse ne saurait se résigner à subir continuellement les crises qu’on lui promet, mais bel et bien de forger dès maintenant son histoire et celles des générations suivantes.

Signataires : Allons enfants, Association nationale des apprentis de France (Anaf), Animafac, Cité des chances, Coexister, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Forum français de la jeunesse (FFJ), Jeunes écologistes, Jeunes Européens-France, Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Jeunes radicaux, Jeunes socialistes, l’Alternative, la Voix lycéenne, le Mouvement associatif, MJCF, MRJC, RESES, Rêves Jeunes, UEC, UNEF, UNHAJ.

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[OFFRE D’EMPLOI] chargé·e de développement financier et territorial

Le Forum Français de la Jeunesse (FFJ) est né en 2012 et regroupe 18 organisations nationales gérées et animées par des jeunes de 15 à 30 ans. Ces structures sont aussi bien des organisations représentatives étudiantes et lycéennes, des associations, des mutuelles, que des mouvements politiques de jeunesse. De nature et de sensibilités diverses, celles-ci se sont rassemblées pour construire un espace d’expression permettant de voir, en France, la jeunesse prendre la parole afin de faire avancer le débat public. 

 

Au quotidien, le FFJ agit pour :

 

  • Une meilleure reconnaissance de la parole et de la représentation des jeunes dans le débat public ;
  • Défendre les intérêts des jeunes dans le cadre de la construction des politiques publiques qui les concernent ;
  • Construire une parole collective de jeunes engagé·e·s sur les questions d’emploi, de mobilité, d’écologie, d’éducation, de lutte contre les discriminations…

 

Dans le cadre du développement de ses activités et de la mise en œuvre de la stratégie votée par son Conseil d’administration, le FFJ recrute un·e chargé·e de développement. Sous l’autorité de la Déléguée générale et du Comité d’animation et en lien avec son Conseil d’administration, le/la chargé·e de développement aura pour missions :

LE DÉVELOPPEMENT FINANCIER (50%)

  • Recherche de fonds : rédaction de dossiers de subventions publiques et des comptes-rendus financiers afférents, recherche de nouveaux financements pour développer les projets de l’association ;
  • S’assurer de la pérennité financière du FFJ (suivi comptable, trésorerie, budget) et gérer les opérations courantes ;
  • Mettre en œuvre la stratégie de diversification financière du FFJ (public – privé – fonds propres).  

DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL (30%)

  • Développer et mener la stratégie de financement et la création de Forums régionaux de la jeunesse dans 2 régions pilotes  afin d’assurer la prise en compte des organisations de jeunes dans la co-construction des politiques de jeunesse au niveau local ;
  • Entretenir une démarche partenariale auprès des exécutifs régionaux, des services déconcentrés de l’État, des CESER et des autres parties prenantes.

LA GESTION ADMINISTRATIVE (10%)

  • Gestion administrative : lien avec les organismes prestataires ; suivi de la facturation et des cotisations;
  • Appuyer l’organisation de la vie statutaire.

PARTICIPER À LA VIE DE L’ASSO (10%)

  • Participer à des projets du FFJ ; 
  • Participer ponctuellement aux Conseils d’Administration ou autres réunions/événements.

En fonction de l’actualité, de vos envies et de vos compétences, d’autres missions pourront vous être confiées. 

Profil recherché :

– Formation supérieure (minimum BAC + 5)

– Bonne compréhension écrite de l’anglais 

– Vous avez une expérience avérée en matière de recherche de financement.

– 2 à 3 ans d’expérience professionnelle demandée ;

– Vous vous intéressez aux enjeux actuels de jeunesse et appréciez le travail au sein d’une association jeune et dynamique. Une bonne connaissance du secteur associatif et de ses modèles économiques est indispensable ; une connaissance des organisations gérées par des jeunes serait un plus ;

– Grande rigueur, autonomie, bon relationnel, capacité à prendre des initiatives, compétences rédactionnelles, capacité à travailler en équipe et flexibilité sont les qualités indispensables pour réussir sur ce poste ;

–  Capacité à travailler et à accompagner des jeunes bénévoles. 

Précisions

– Nature du contrat : CDI à temps plein (35 h par semaine). Un investissement est à prévoir certains soirs et week-ends, il ouvre droit à des heures de récupération.

– Rémunération selon la convention collective ÉCLAT et selon profil à partir du groupe E indice 325 (2094€ brut par mois).

– Avantages : chèques déjeuner (d’un montant de 8,80 euros) pris en charge à 60%, remboursement à hauteur de 50 % du titre de transport et de la complémentaire santé (mutuelle).

– Poste basé à Paris dans les locaux du FFJ au 15 rue de la Forge Royale, 75011. 

Envoyer CV et lettre de motivation jusqu’au 20 juin 2022 à Anaïs Anselme, Déléguée générale, à info@forumfrancaisjeunesse.fr avec comme objet de mail « Candidature chargé·e de développement”.

OFFRE D’EMPLOI Chargé·e de développement_2022 en PDF

 

[CP] Présidentielle : le grand rendez-vous de tou·te·s les français·e·s sauf des jeunes

CP Réaction 1er tour - Forum Français de la Jeunesse
Présidentielle 2022

Paris, le 11 avril 2022,

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle 2022, le constat était attendu mais reste amer : près d’un jeune de 25-34 ans sur deux s’est abstenu. Le Forum français de la jeunesse (FFJ), porte-parole en France des organisations gérées et animées par des jeunes, continue à en appeler à la responsabilité de la classe politique pour mettre en place de véritables solutions. Un premier pas serait de voir enfin les politiques de jeunesse s’inviter dans le débat dont nos propositions pour lutter contre la précarité de tou·te·s les jeunes.

Le pire a été évité, puisque les chiffres sont meilleurs qu’aux élections régionales et départementales de l’année dernière où 87 % des 18-24 ans s’étaient abstenus. L’élection présidentielle continue donc à être protégée d’une abstention trop massive mais le signal envoyé hier reste très inquiétant.

42 % des 18-24 ans ne se seraient pas rendus aux urnes et 46 % des 25-34 ans. À titre de comparaison, en 2017 ils étaient 29 % chez les 18-24 ans et 28 % chez les 25-34 ans. Le phénomène de l’abstention continue donc sa course galopante, tout particulièrement parmi les jeunes générations.

Élection après élection, nous avons martelé sous ce quinquennat le même message : face à l’abstention toujours plus forte des jeunes de 18 à 35 ans, il est de votre responsabilité de mettre en place les propositions fortes portées par les organisations de jeunesse. Au Forum français de la Jeunesse, nous soulignons qu’il ne s’agit pas de stigmatiser les jeunes mais bien de s’interroger plus profondément sur les raisons de ce lien en perdition. Il est indéniable que les aspirations des jeunes citoyen·ne·s sont, à tort, reléguées au second plan. Les jeunes s’intéressent à la politique autant que le reste de la population, c’est ce que montre les résultats de l’enquête Valeurs de 2018 (1) mais notre système leur laisse peu de place, que ce soit dans les institutions (moins de 5% des député·e·s avaient moins de 30 ans en 2017) ou encore dans les partis politiques. Malgré les enjeux de notre époque et les deux années de crise sanitaire particulièrement éprouvante pour les jeunes, leurs sujets de préoccupation ont été quasi absents de la campagne à l’instar du climat et de la précarité.

Aujourd’hui, le FFJ est particulièrement inquiet de la façon dont l’abstention semble s’ancrer chez les générations plus âgé·e·s de jeunes sans actions concrètes pour y faire face. L’heure de la stabilisation dans la vie active permet normalement de devenir des électeur·rice·s plus régulier·e·s. La précarisation du travail des jeunes a pu jouer un rôle mais ce n’est pas le seul signal d’alarme que nous identifions. Une question nous taraude : à quel point ce phénomène va-t-il s’ancrer dans la durée et marquer un désenchantement envers le vote plus persistant ?

Par ailleurs, face à ce taux fort d’abstention, le FFJ s’alarme de la montée de l’extrême droite, tant à l’opposé des valeurs que portent les organisations que nous rassemblons. En effet, nous sommes particulièrement attachées aux droits humains et à la lutte contre les discours de haine et rappelons notre détermination à lutter contre ces idées nauséabondes.

En cinq ans, la dégradation des conditions de vie des jeunes est alarmante et tant que des solutions pour y faire face ne seront pas sur la table il sera impossible d’empêcher la montée de l’abstention.

Nous ne croyons pas aux fractures générationnelles mais bien à un cadre démocratique capable de se renouveler et d’entendre les voix et sujets de préoccupation de celles et ceux qui devront vivre et (re)construire le monde légué par leurs aînés. Nos propositions sont dans l’espace public depuis 2014 :

  • Renforcement de l’éducation à la citoyenneté dans et en dehors de l’école,
  • Reconnaissance et valorisation des organisations de jeunes,
  •  Quota de jeunes sur les listes électorales et dans les partis politiques,
  • Facilitation des inscriptions sur les listes électorales
  • Modernisation des modalités de vote

Autant de pistes que nous continuerons à porter jusqu’à être entendu·e·s

(1) Plus de 60% des 18-29 ans estiment que la politique est importante, soit la même proportion que le reste  de la population.


Le communiqué en format PDF 

Le Forum Français de la Jeunesse créé en 2012, est le porte-parole en France des organisations gérées et animées par des jeunes de moins de 30 ans. Il rassemble des structures très variés : associations, mouvements de jeunesse politiques, syndicats lycéens et étudiants, mutuelles.

CONTACT PRESSE :

Anaïs Anselme
Déléguée générale
06 75 33 94 44
dg@forumfrancaisjeunesse.fr

Marie Caillaud
Co-resposable
06 47 81 68 26
mcaillaud@forumfrancaisjeunesse.fr






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