LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU SUJET DE LA NOMINATION DUˑDE LA PROCHAINˑE DEFENSEURˑE DES DROITS

Le FFJ est signataire d’une lettre demandant au Président de la République de nommer un·e défenseur·e des droits qui se mobilisera pour les droits des enfants et des jeunes.

« Nous comptons sur vous pour que la promotion et l’effectivité des droits de l’enfant guident votre choix au moment de désigner le∙la futur∙e Défenseur∙e des Droits »

Paris, le 24 juin 2020

D’ici au 17 juillet prochain, le Président de la République désignera la personne qui incarnera pour 6 ans l’institution du Défenseur des Droits, à la suite de Jacques Toubon. 

Les enjeux de cette nouvelle mandature sont cruciaux. C’est pourquoi, 7 associations et fédérations accompagnées de 7 jeunes engagéˑeˑs et avec le soutien de 47 organisations adressent une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour l’alerter sur l’importance de cette décision et attirer son attention sur les qualités et compétences indispensables à prendre en compte dans le choix du de∙la futur∙e Défenseur∙e des Droits.

Bien que peu connu des citoyens, le Défenseur des droits, créé en 2011, est une vigie indispensable à notre démocratie. La mission de cette institution est de défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés, de promouvoir l’égalité de touˑteˑs, et d’assurer l’effectivité des droits de chacunˑe. Les droits des enfants, tels que définis par la Convention relative aux Droits de l’enfant, font partie intégrante de ses domaines de compétences. A cet effet, il s’appuie notamment sur leˑa Défenseurˑe des enfants dont le mandat arrive également à échéance.

Les signataires de cette lettre considèrent que le.a Défenseur.e des Droits a un rôle décisif  à jouer pour renforcer l’effectivité des Droits de l’enfant en France et à l’international. Pour mener à bien cette mission, il conviendra de s’assurer d’une totale impartialité et indépendance du. deˑla futurˑe Défenseurˑe. Au-delà de son expertise dans le domaine des droits de l’enfant, des qualités d’écoute et de dialogue non seulement avec la société civile, mais aussi avec les enfants et les jeunes devront émerger de son parcours, ou au moins de son projet de mandature. C’est en échangeant avec eux.elles qu’ilˑelle pourra porter au mieux leur voix et les défendre. 

>> Accéder à l’intégralité de la lettre <<

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