Proposer un article

[CP] Élections municipales 2020, un recul de la participation sans précédent sous la Vème République

Au lendemain d’élections municipales marquées par une chute inédite de la participation, et surtout chez les jeunes, le FFJ appelle les pouvoirs publics à prendre la mesure de ce phénomène persistant et à mettre en œuvre des réformes structurelles pour permettre une participation électorale pleine et entière des jeunes.

Dimanche dernier, d’après une estimation Ipsos/Sopra Steria 72% des jeunes de 18 à 24 ans ne sont pas allé·e·s voter. De plus, dans le sondage IFOP pour Anacej / FFJ publié le 3 mars 2020, seulement 76% des jeunes sondé·e·s déclaraient être inscrit·e·s sur les listes électorales

Le FFJ considère que ces chiffres sont alarmants et que le renforcement de la participation civique et citoyenne des jeunes devrait être au cœur de l’action des pouvoirs publics. Afin d’inverser cette tendance, nous faisons les préconisations suivantes :

  • Mettre en place des grandes campagnes d’information axées sur les jeunes et notamment les primo-votant·e·s pour les inciter à aller s’inscrire sur les listes électorales et aller voter ;
  • Instaurer le vote par correspondance ce qui permettrait aux jeunes en déplacement ou en congés le jour de l’élection d’exprimer malgré tout leur choix ;
  • Délocaliser ponctuellement les bureaux d’inscription sur les listes électorales pour aller à la rencontre des jeunes, au sein de leurs lieux de vie et d’études (bibliothèques, gymnases, MJC…), et notamment des jeunes dits “invisibles” ;
  • Permettre à tous les jeunes de s’inscrire sur les listes électorales jusqu’à 10 jours avant le scrutin ;
  • Renforcer l’enseignement moral et civique (EMC) tout au long de la scolarité, en proposant des pédagogies actives et collaboratives pour donner aux jeunes le “goût du vote”.
  • Enfin, les différentes formations politiques doivent davantage intégrer des jeunes de moins de 30 ans sur leurs listes, afin que les jeunes se sentent mieux représenté·e·s.

Alors que l’abstention chez les jeunes perdure dans le paysage politique français depuis plusieurs décennies, le FFJ appelle les pouvoirs publics à prendre la mesure de ce phénomène persistant et à mettre en œuvre des réformes structurelles, telles que décrites plus tôt, pour permettre une participation électorale pleine et entière des jeunes.

>> Lire notre communiqué de presse en PDF <<

Contact presse

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU SUJET DE LA NOMINATION DUˑDE LA PROCHAINˑE DEFENSEURˑE DES DROITS

Le FFJ est signataire d’une lettre demandant au Président de la République de nommer un·e défenseur·e des droits qui se mobilisera pour les droits des enfants et des jeunes.

« Nous comptons sur vous pour que la promotion et l’effectivité des droits de l’enfant guident votre choix au moment de désigner le∙la futur∙e Défenseur∙e des Droits »

Paris, le 24 juin 2020

D’ici au 17 juillet prochain, le Président de la République désignera la personne qui incarnera pour 6 ans l’institution du Défenseur des Droits, à la suite de Jacques Toubon. 

Les enjeux de cette nouvelle mandature sont cruciaux. C’est pourquoi, 7 associations et fédérations accompagnées de 7 jeunes engagéˑeˑs et avec le soutien de 47 organisations adressent une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour l’alerter sur l’importance de cette décision et attirer son attention sur les qualités et compétences indispensables à prendre en compte dans le choix du de∙la futur∙e Défenseur∙e des Droits.

Bien que peu connu des citoyens, le Défenseur des droits, créé en 2011, est une vigie indispensable à notre démocratie. La mission de cette institution est de défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés, de promouvoir l’égalité de touˑteˑs, et d’assurer l’effectivité des droits de chacunˑe. Les droits des enfants, tels que définis par la Convention relative aux Droits de l’enfant, font partie intégrante de ses domaines de compétences. A cet effet, il s’appuie notamment sur leˑa Défenseurˑe des enfants dont le mandat arrive également à échéance.

Les signataires de cette lettre considèrent que le.a Défenseur.e des Droits a un rôle décisif  à jouer pour renforcer l’effectivité des Droits de l’enfant en France et à l’international. Pour mener à bien cette mission, il conviendra de s’assurer d’une totale impartialité et indépendance du. deˑla futurˑe Défenseurˑe. Au-delà de son expertise dans le domaine des droits de l’enfant, des qualités d’écoute et de dialogue non seulement avec la société civile, mais aussi avec les enfants et les jeunes devront émerger de son parcours, ou au moins de son projet de mandature. C’est en échangeant avec eux.elles qu’ilˑelle pourra porter au mieux leur voix et les défendre. 

>> Accéder à l’intégralité de la lettre <<

#MunicipalesFFJ : Candidat·e·s êtes-vous prêt·e·s à agir avec les jeunes ?

Le Forum Français de la Jeunesse (FFJ) interpelle les candidat·e·s au second tour des élections municipales !

Êtes-vous prêt·e·s à soutenir des propositions élaborées par des jeunes ?

Notre sondage en partenariat avec l’Anacej et IFOP dévoilait en mars dernier que seulement 33% des 18-25 ans comptait participer aux élections municipales. Pourtant, il montrait aussi que la présence de certaines mesures dans les programmes des candidat·e·s, à commencer par celles sur l’environnement, sont un véritable vecteur de leur participation.

Nous vous proposons aujourd’hui de (re)découvrir nos 30 propositions sur l’environnement, l’engagement, le logement et les mobilités et de vous engager pour leur mise en place !

Comment ? En vous positionnant sur nos différentes propositions via notre enquête ou en nous envoyant vos propositions pour les jeunes sur le #MunicipalesFFJ sur twitter. 

Pour toute question sur la démarche ou nos propositions n’hésitez pas à nous contacter : info@forumfrancaisjeunesse.fr 

8ème rencontre CESE-CESER

Le 8 mai avait lieu la 8ème rencontre entre les conseiller·ère·s des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) représentant les organisations étudiantes et mouvements de jeunesse et les membres du Groupe organisations étudiantes et mouvements de jeunesse du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Cette rencontre s’est passée dans des conditions particulières, suite aux mesures de confinement instaurées par le Gouvernement. Elle a commencé par un retour sur l’avancée des travaux en cours dans chaque CESER et leurs capacités à les réaliser en télétravail. 

Dans un deuxième temps, des notes concernant la gestion de la crise sanitaire ont été partagées pour que le CESE ait une véritable prise de parole dans la gestion de la crise et de l’après-crise.

Les discussion  ont aussi porté sur l’avis : “ générations nouvelles : quelles promesses pour quel avenir ? en cours de préparation au CESE  sur les thématiques : éducation/formation, emploi, limiter les écarts de revenus au sein des entreprises, logement, extension du RSA au 18/24 ans, fiscalité, favoriser la participation des jeunes dans les institutions et organisations et favoriser l’économie circulaire, lutte contre l’obsolescence programmée…

Enfin, un échange autour de la participation citoyenne a eu lieu. Mélanie et Grégoire, 2 citoyen·ne·s tiré·e·s au sort pour participer à la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), ont partagé leur expérience. Un question/réponse sur : la CCC et le Covid-19, l’après convention pour les citoyen·ne·s a été évoqué. Cela a été l’occasion pour les citoyen·ne·s de revenir plus précisément sur la l’implantation de la convention dans les territoires, la légitimité du point de vue individuel et collectif sur le tirage au sort et enfin les objectifs communs des conseiller.ère.s CESER représentant les organisations de jeunes pour l’issue de la convention.

➡ Compte rendu 8ème rencontre CESE CESER

Plan de relance européen : un très grand jour pour la solidarité européenne, mais de mauvaises nouvelles pour la jeunesse

Communiqué de presse des Jeunes Européens France et du Forum Français de la Jeunesse

Cela faisait longtemps que l’Union européenne n’avait pas été aussi ambitieuse : 750 milliards d’euros empruntés en commun, un fonds de “transition juste” doté de 40 milliards, de nouvelles ressources propres annoncées…. Nous saluons la proposition de plan de relance européen par Ursula Von der Leyen, Présidente de la Commission européenne, qui est à la hauteur de la crise que nous traversons et qui serait historique si elle était adoptée.

En particulier nous saluons le caractère solidaire ce plan de relance : pour la première fois, l’Union européenne emprunterait de l’argent en commun, permettant une véritable solidarité financière européenne.

Enfin, la priorité au Pacte Vert européen (Green Deal) est un très bon signal : la relance européenne doit se faire en permanence avec les objectifs climatiques et environnementaux en tête.

Toutefois, en parallèle de cette proposition réjouissante, nous souhaiterions souligner un risque élevé pour les programmes de jeunesse et culturels, en particulier dans le contexte de la crise économique et sociale à venir.

Comme l’a mis en avant la Commission CULT du Parlement européen, les chiffres font état de coupes dans les programmes Erasmus+, Creative Europe et le Corps européen de solidarité.

Pour Erasmus+ par exemple, ce que la Commission européenne a présenté comme une augmentation, est en fait une diminution ! Au lieu de comparer les chiffres (24,6 milliards) à sa proposition initiale (un triplement du budget, soit 44 milliards), la Commission européenne a comparé à ceux de la proposition de Charles Michel (Président du Conseil européen) qui eux étaient inacceptables ! (21,2  milliards)

Ainsi, nous appelons les États membres, et notamment la France, à soutenir fortement ce plan de relance, mais en y ajoutant une hausse des budgets dédiés à la jeunesse et à la culture. Pour Erasmus+, nous soutenons, a minima, un triplement  du financement du programme sur la période 2021-2027 — comme proposé initialement par la Commission européenne.
Dirigeants européens, ne laissez pas tomber la jeunesse européenne et la culture. Ne sacrifiez pas une génération de jeunes, alors que celle-ci devra subir les conséquences de la pire crise économique depuis les années 1930.

>> Télécharger le CP en PDF <<

***

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter :

Il est temps de … faire entendre sa voix !

Doit-on arrêter de manger des animaux ? Les générations précédentes sont-elles responsables des difficultés des jeunes d’aujourd’hui ?

Le Forum Français de la Jeunesse fait partie des organisations partenaires de la campagne Il est temps tout comme en 2013 avec Génération Quoi puis Génération What en 2016. Cette fois le FFJ participe à la campagne aux côtés d’organisations de jeunes engagé·e·s pour l’environnement et pour certaines aussi membres du FFJ telles que les Jeunes européens, les Jeunes écologistes, l’UNEF et la FMDL.

Il est temps est une opération spéciale qui commence ici et maintenant par un large questionnaire et qui se clôturera courant novembre 2020 par trois soirées spéciales sur ARTE

Le questionnaire

Le but  de cette campagne : donner la parole aux jeunes en les questionnant sur l’état du monde, à l’heure où tout le monde a compris l’urgence écologique, à l’heure où “il est temps” de faire les choix drastiques qui s’imposent !

La génération 16-34 ans porte depuis plusieurs années cette urgence d’agir. “Il est temps” de les écouter, de se comparer à elles et à eux, de débattre voire de se confronter. Ce questionnaire de 130 questions est donc ouvert à tous et toutes. 

La somme des réponses collectées va permettre à un collectif de sociologues français (Quantité Critique), allemands et japonais de cerner les valeurs qui émergent de cette prise de conscience, de mettre en évidence les comportements convergents ou divergents qui en découlent. Ils chercheront, grâce à votre participation, à mettre en évidence les pistes d’action qui s’ouvrent.   

Le questionnaire est lancé simultanément en Europe (français, allemand, anglais) avec ARTE et en Asie (d’abord en japonais puis en cantonais, indonésien, vietnamien, thaïlandais) grâce à un partenariat avec la télévision de service public japonais NHK. 

La diffusion des résultats sera l’occasion pour ARTE de programmer trois soirées exceptionnelles qui permettront à cette nouvelle génération de faire le récit du monde dont elle hérite, avec de jeunes documentaristes français et allemands à la réalisation de six programmes documentaires spéciaux.  

Tweets

Newsletter

Contact