Participez à la prochaine soirée-débat du FFJ sur la participation et l’engagement des jeunes !
Tu es jeune et tu as des choses à dire sur l’état de la vie démocratique en France et / ou sur l’engagement ? Tu apprécies le débat et les échanges ? SAVE THE DATE !
Dans le cadre de sa campagne sur La place des jeunes dans la société, le Forum Français de la Jeunesse organise une série de soirées-débats sur les enjeux qui traversent notre pays ! Ces soirées sont l’occasion pour les jeunes se rencontrer, de prendre la parole sur des sujets qui les concernent directement et d’échanger avec des chercheur.e.s, des expert.e.s, des professionnel.le.s… Elles permettront également d’enrichir le plaidoyer du FFJ auprès des responsables politiques à l’horizon des présidentielles de 2017 !
Nous vous proposons de nous retrouver pour débattre de la thématique suivante :
La participation des jeunes à la vie démocratique,
le mercredi 30 novembre (18h30-21h)
au Loft Belleville à Paris
L’événement est gratuit et ouvert à toute personne intéressée dans la limite des places disponibles. L’inscription est obligatoire et se fait ici ! N’hésitez pas à vous inscrire et à partager autour de vous ! Le programme et tous les détails sur la soirée sont disponibles sur notre event Facebook ou à télécharger ici !
Nous vous attentons nombreux.ses !
Lancement du Prix Charlemagne pour la jeunesse 2017 !
Vous avez entre 16 et 30 ans et vous êtes à la tête d’un projet à dimension européenne ? La nouvelle édition du Prix Charlemagne pour la jeunesse est lancée ! Depuis 2008, il récompense des initiatives qui encouragent le développement d’une conscience européenne parmi les jeunes. En plus de bénéficier d’une couverture médiatique, les trois meilleurs projets obtiendront des fonds pour les aider à se développer. Le Forum Français de la Jeunesse a eu l’honneur de faire parti du jury ces deux-dernières années et espère que vous serez encore nombreux.ses à vous lancer dans cette aventure !
Comment participer ?
Retrouvez tous les détails du concours et envoyez votre candidature sur le site web du Prix avant le 30 janvier 2017. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à écrire à l’adresse suivante : ECYP2017@ep.europa.eu
Les prix récompensant les trois meilleurs projets seront remis par le Président du Parlement européen et par des représentant.e.s de la Fondation du prix international Charlemagne d’Aix-la-Chapelle.
Le FFJ raconte la Conférence Européenne de la Jeunesse de Košice
Du 3 au 6 octobre, se tenait la 2ème conférence du 5ème cycle du Dialogue Structuré, mis en oeuvre au niveau de l’UE, pour “Permettre à tous les jeunes de s’engager dans une société diverse, connectée et inclusive”. Cette conférence a réuni jeunes, organisations de jeunesse et responsables politiques, leur offrant l’occasion d’élaborer ensemble des propositions pour les institutions européennes et nationales. Cette fois encore, le FFJ était présent pour représenter les jeunes au niveau européen. A Kosice, ce sont ainsi les propositions des 65 000 jeunes consultés à travers toute l’Europe qui ont été portées.
Durant ces 4 jours, débats, conférences, discussions et interpellations ont été au programme afin d’inventer les politiques européennes de demain. Pendant deux jours, responsables politiques et jeunes ont travaillés dans 8 ateliers différents, allant de l’accès à une information critique et de qualité, à l’engagement des jeunes dans la société, en particulier pour les plus vulnérables, en passant par la mobilité des jeunes pour l’emploi et l’éducation. Des interrogations et des problématiques dégagées, ont émergées des solutions applicables par les politiques et la société civile, qui seront présentées aux représentant-e-s de la Commission Européenne, du Parlement Européen, et aux ministres responsables de la Jeunesse.
J-1 : arrivée de la délégation française (composée de Clara Grimaud pour le FFJ, Nizar Yaiche et Tommy Veyrat pour le CNAJEP) dans la joie et la bonne humeur. Premier repas et rencontre avec les participant-e-s des autres pays. Après une courte pause, nous nous retrouvons dans une grande salle, afin de travailler par groupes nationaux, sur les résultats des consultations menées dans nos pays respectifs, et faire ressortir les trois messages principaux qui s’en dégagent. Après le dîner, le documentaire “Voices of refugees”, d’Alexandre Beddock, Ieva Kuneviciute et Ermofilos-Alkis Papadopoulos, nous a donné à entendre la parole de migrant-e-s, sur lîle de Lesbos, en Grèce.
J-2 : levé-e-s tôt et motivé-e-s, nous assistons à l’ouverture de le la conférence. C’est l’occasion de découvrir les témoignages de 4 jeunes européens engagés, chacun-e à leur manière, pour faire de l’Europe un lieu d’inclusion, de diversité et de respect. L’après-midi, il est déjà l’heure de commencer le travail de proposition en groupe : cerner les enjeux et les problématiques des sujets, les questions soulevées et les possibilités de réponses.
J-3 : retour pour une journée de travail. La matinée est consacrée à l’écriture des propositions en groupe. A midi, une consultation est lancée en ligne afin de recueillir les témoignages de jeunes à travers l’Europe, offrant la possibilité de voter pour les propositions favorites, et de laisser des commentaires pour chaque proposition. En parallèle, les participant-e-s découvrent les idées des autres groupes de travail. Les critiques reçues en ligne et venant des autres participant-e-s servent à ré-écrire et affiner les propositions.
J-4 : les propositions sont présentées publiquement. Suit un débat entre jeunes et décideur-euse.s européen.ne.s sur le volontariat comme moyen de combattre la radicalisation, avec Alexander Schischlik, Chef de Section – Jeunesse et sports à l’Unesco, Tibor Navracsics, Commissaire européen à l’Éducation, la Culture, la Jeunesse et aux Sports, et Matthew Johnson, Direction de la citoyenneté démocratique et de la participation au Conseil de l’Europe.
Les 16 propositions élaborées :
– Développer l’esprit critique chez les jeunes,
– Soutenir les médias portés par les jeunes,
– Travailler le bien-être,
– Prendre le temps de développer la confiance en soi à l’école,
– Formation pour les enseignant-e-s autour de l’inclusion et de l’interculturel,
– Programmes d’échange entre personnes de différents milieux socio-culturels,
– Orientation du parcours,
– Des compétences pratiques à l’école,
– Favoriser le bénévolat et le volontariat,
– Travailler la construction de l’identité et des valeurs,
– Organiser des festivals européens de la jeunesse,
– Revoir la communication de l’UE,
– Facilité l’accès à la mobilité internationale,
– Reconnaître les apprentissages acquis par la mobilité,
– Soutenir les organisations jeunesse,
– Mettre en place des lieux pour les jeunes
Retrouvez le détail des propositions ici !
Rapport de la Cour des comptes “L’accès des jeunes à l’emploi : construire des parcours, adapter les aides”
“La structure du marché du travail en France pénalise tout particulièrement les jeunes. Leur durée d’accès à un emploi stable s’est allongée ; ils sont plus confrontés à la précarité dans l’emploi et au temps partiel subi ; leur taux de pauvreté est élevé”
La Cour des comptes et les chambres régionales des comptes d’Auvergne, Rhône-Alpes, de Bourgogne Franche-Comté, de Normandie, d’Ile-de-France et de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées ont sorti hier, mercredi 5 octobre, un rapport “L’accès des jeunes à l’emploi : construire des parcours, adapter les aides”. L’enquête, dont le présent rapport présente les résultats, concerne la période de 2010 à 2015 et les jeunes de 15 à 25 ans. Le bilan est sévère : une formation initiale non adaptée au marché du travail, un accès à l’emploi stable plus long, une inadéquation entre la qualification acquise et l’emploi obtenu, des nouveaux dispositifs trop nombreux et pourtant toujours pas adaptés aux besoins des jeunes …
Dans son Avis n°5 “Formation et insertion professionnelles des jeunes : quelles conditions pour un parcours choisi?», les organisations membres du FFJ pointaient déjà une insertion des jeunes dans le marché du travail beaucoup trop longue, un accès à des contrats souvent précaires, une formation initiale inadéquate au monde du travail, la multiplication des dispositifs et un millefeuille administratif illisible. C’est avec regret que nous constatons que cette situation s’est empirée.
Dans ce cadre, nous saluons alors les recommandations de la Cour des comptes qui préconisent :
– de favoriser et faciliter l’accès des jeunes aux formations qualifiantes dans leurs parcours vers l’emploi, quand le FFJ demande le renforcement du droit à la formation tout au long de la vie, un soutien aux structures qui assurent la formation et l’insertion professionnelle des jeunes et l’instauration d’une formation de professionnalisation à destination des jeunes, dès la 3ème et jusqu’au supérieur.
– d’améliorer l’efficacité des missions locales quand le FFJ alertaient sur des missions locales, en charge de l’accompagnement des jeunes et de l’évaluation du dispositif de la Garantie Jeunes, déjà surchargées et demande une augmentation de leurs moyens financiers et humains
– d’augmenter les moyens financiers dédiés aux dispositifs d’accompagnement, tels que la Garantie jeunes, les dispositifs de deuxième chance ou les formations en alternance ; quand le FFJ demande de faciliter des parcours de formation qui allient formation et activité professionnelle et de donner plus de moyens à la Garantie jeunes et aux acteurs qui l’animent.
– réduire le nombre des dispositifs d’accompagnement et simplifier leur contenu ;
Découvrez le rapport de la Cour des Comptes et ses recommandations : acces-jeunes-emploi-rapport-de-la-cour-des-comptes. Une synthèse est également disponible ici.
(Re)Découvrez notre Avis 5 sur la formation et l’insertion professionnelle des jeunes : “Formation et insertion professionnelles des jeunes : quelles conditions pour un parcours choisi ? »
Le FFJ est à la 2ème Conférence Européenne de la Jeunesse
Ca y est la #Youthconf a commencé !
Depuis lundi 4 et jusqu’au jeudi 6, la deuxième conférence européenne de la jeunesse du 5è cycle du Dialogue structuré (DS) rassemble plus de 200 jeunes et représentant.e.s des Etats-Membres à Košice en Slovaquie.
Clara, Nizar et Tommy, membres de la délégation française, ont la lourde tache de porter la position française sur le thème de ce 5è cycle : “Sociétés Solidaires 2.0 : Permettre à tous les jeunes de s’engager dans une Europe connectée, diverse et inclusive”.
Tu peux répéter ? Le Dialogue quoi ??
Le Dialogue Structuré est une méthode visant à améliorer l’efficacité des politiques publiques en favorisant le dialogue avec les citoyens et la société civile dans la conception, la mise en place, le suivi et l’évaluation de celles-ci. Concernant les sujets jeunesse, jeunes et représentant.e.s des États membres (EM) se réunissent trois fois au cours d’un cycle de 18 mois, lors des conférences européennes de la jeunesse. Chaque cycle a un thème différent. A l’issu de ces trois conférences, les jeunes et représentant.e.s des États membres formulent des propositions concernant directement les politiques jeunesse. Ces propositions seront alors débattues et adoptées en recommandations par le Conseil des ministres de l’Union Européenne. Plus de détails sur le processus du DS ici.
Comment la position française s’est-elle construite ?
Le CNAJEP, coordinateur national du Dialogue structuré, a organisé en mai dernier une consultation en ligne, accessible à toutes et tous sur ce sujet. Un festival a ensuite été organisé en juillet. Rassemblant des participant.e.s de toute l’Europe, il avait pour but d’analyser les réponses de la consultation au travers d’ateliers proposés par une vingtaine d’organisations de jeunesse. Retrouvez les résultats de la consultation et du festival, ainsi que la position française ici.
Et donc on y fait quoi concrètement à ces conférences ?
Lors de la première conférence, les participant.e.s ciblent plus précisément la thématique et les sous-thématiques exactes sur lesquels ils vont travailler le reste du cycle. La deuxième conférence est celle de l’élaboration des propositions formulées conjointement entre jeunes et représentant.e.s des EM. Pour cette deuxième conférence, voici les sous-thématiques retenues :
1. Accès à une information critique et de qualité
2. Les jeunes sous pression : construire de la résilience et de la confiance en soi
3. Au-delà de la peur et de l’intolérance : expérimenter la diversité
4. Vers un système éducatif qui vise à réaliser le potentiel des jeunes
5. Développer l’engagement des jeunes dans la société, en particulier les groupes les plus vulnérables
6. Reconstruire la confiance des jeunes dans le projet européen
7. Programmes de mobilité : emploi et éducation pour toutes et tous
8. L’impact du travail de jeunesse et des organisations de jeunesse pour toutes et tous
Enfin, la troisième conférence permet aux participant.e.s de retravailler/finaliser les propositions et de les valider.
Suit la 2ème conférence et ses débats en direct : EU Youth Conference
Retrouve toutes les actus du dialogue structuré sur le site Provox, portail français du Dialogue Structuré et sur le facebook Provox.
Tu souhaites toi aussi prendre part au DS ? C’est possible ! Retrouve comment ici
Service civique : quel bilan ? quelles perspectives ? Retour sur l’audition du FFJ au CESE
Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) prépare une étude sur le Service civique « Service civique : quel bilan ? quelles perspectives ? ». C’est dans ce cadre que le Forum Français de la Jeunesse a été invité, mardi 13 septembre, à exprimer sa position sur le sujet. Également à la table-ronde, les organisations étudiantes et mouvements de jeunesse du CESE ainsi qu’Animafac.
Les différentes organisations présentes ont partagé le constat des difficultés pratiques liées à l’augmentation du nombre de places en Service civique. Aussi, la plupart d’entre elles ont exprimé leur opposition au Service civique obligatoire pour au moins deux raisons : la première est que l’engagement doit rester volontaire, conformément à son essence, la seconde est qu’il existe une diversité de formes d’engagements et que le Service civique ne peut être l’alpha et l’oméga de la politique publique en faveur de l’engagement des jeunes !
Ce sujet est d’importance pour le Forum français de la jeunesse car il est l’un des éléments centraux de la politique jeunesse menée depuis 2010. Notre association a toujours salué cette volonté « de renforcer la cohésion nationale et de favoriser la mixité sociale en offrant la possibilité aux jeunes de 16 à 25 ans de s’engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission d’intérêt général ». Pour autant, nous considérons qu’une politique ambitieuse de jeunesse doit aller bien au-delà.
Si la majorité des volontaires salue le dispositif (89% pour la TNS-Sofres en 2013, quand le Service civique concernait 10.000 jeunes), plusieurs interrogations subsistent :
- Des demandes d’engagements ne sont pas soutenues : en 2015, on dénombre un bénéficiaire pour cinq demandes et 56.000 missions proposées. Il apparaît essentiel dans un premier temps de s’atteler à l’objectif ambitieux de garantir ce droit. Une multiplication des missions par 3 est nécessaire. Cela représente déjà un véritable défi qui demande une augmentation des moyens humains et financiers, notamment pour l’Agence du Service civique qui doit pouvoir s’assurer de la qualité de chaque mission proposée et du caractère d’intérêt général de cette dernière.
- L’engagement doit d’abord rester un choix personnel. L’engagement dans des missions non indemnisées ne relève pas du volontariat mais du bénévolat. Ne laissons pas entendre que les jeunes auraient besoin du « Service civique universel » pour s’engager. Ils sont déjà 3,3 millions à s’engager bénévolement dans des associations, syndicats ou partis politiques. Il est alors nécessaire de sauvegarder à la fois les spécificités du bénévolat et celles de l’engagement de Service civique.
Ainsi, le Forum Français de la Jeunesse porte 3 points de vigilance :
1) Il faut s’assurer que le Service civique ne puisse en aucun cas être un emploi déguisé ;
2) Il faut mettre en place un contrôle effectif des missions proposées et un encadrement de qualité ;
3) Le Service civique doit être une vraie chance de rebond pour la.le jeune volontaire. Volontariat, indemnité, accompagnement et durée significative des missions sont les conditions qui en font une étape de vie structurante dans le parcours des jeunes, notamment de celles et ceux les plus éloigné.e.s de l’engagement. Dans ce sens, les formations reçues par celui.celle-ci tout au long du volontariat doivent être multipliées afin de l’aider à remplir sa mission, et ensuite de lui permettre de tirer le meilleur de cette expérience dans son projet de vie future.
Présenté comme un tremplin vers l’emploi, notamment pour des « décrocheur.euse.s » du système scolaire, le Service civique n’atteint que « partiellement » sa mission de mixité sociale, selon la Cour des comptes. Les volontaires sont moins de 25 % à ne pas avoir le bac (l’objectif était d’un tiers), seulement 18 % sont issus des « quartiers » (25 % était escompté) et seules 0,4 % sont des personnes en situation de handicap (alors que le dispositif prévoyait 6 %).
Conscient des opportunités personnelles et sociales que permet le Service civique, le FFJ rappelle toutefois que ce dispositif ne peut être considéré comme un outil pour l’insertion professionnelle ou pour pallier les difficultés de la politique de soutien à l’emploi des jeunes. Les organisations réunies au sein du Forum Français de la Jeunesse souhaitent que la Priorité Jeunesse se recentre sur ses objectifs, sans pour autant oublier ce qui a été effectué jusque-là. Pour que les jeunes vivent mieux en 2017 qu’en 2012, il y a encore beaucoup à accomplir. Le FFJ, fort des jeunes qu’il représente et des propositions formulées depuis sa création, y sera vigilant.
Retrouvez notre communiqué de presse sur le Service civique universel !